Le COVID-19 a, sans surprise, eu un impact majeur sur le marché de l’immobilier. Mais quelles sont les conséquences de l’épidémie sur les transactions ? Comment l’immobilier évolue-t-il depuis la reprise ? Nous vous proposons de découvrir 10 points essentiels qui résument l’état actuel du marché !
1/ Le nombre de compromis de vente a baissé
Le nombre de transactions immobilières a fortement baissé pendant la période du confinement (de fin mars à fin mai). D’après Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier), le nombre d’actes signés s’est contracté de 80% par rapport à la même période en 2019, soit près de 150 000 transactions de moins.
2/ Les acheteurs doutent
D’après une étude récente, 39% des Français pensent qu’investir pendant la période post-COVID est une idée judicieuse. Ils étaient près de 73% avant le confinement. Cette baisse est impressionnante, mais elle n’a pas de répercussion sur le nombre de demandes.
3/ La demande explose après le COVID-19
Malgré les craintes, le marché de l’immobilier a redémarré de façon explosive après le confinement. En effet, la demande a augmenté de 50% dans la majorité des agences immobilières (source : Le Parisien). Des chiffres encourageants liés aux nouveaux besoins des Français !
4/ Les besoins des Français évoluent après la crise sanitaire
Comme nous l’avons évoqué dans un article précédent, l’épidémie a bouleversé la vie des Français. Leurs besoins ont donc naturellement évolué. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux recherchent un bien plus grand, un extérieur (balcon, jardin ou terrasse) et une bonne connexion internet (lire : Coronavirus et immobilier, que recherchent les Français après le confinement ?).
5/ Les maisons de campagne sont prisées
Le confinement a provoqué un regain d’intérêt pour les maisons de campagne en tant que résidence principale ou secondaire. La France devançait déjà tous ses amis européens avec plus de 3,3 millions de résidences secondaires (source : Les Echos). Ces chiffres risquent donc de connaître une forte hausse. Par ailleurs, les Parisiens qui ont beaucoup souffert du confinement sont nombreux à souhaiter s’excentrer en banlieue pour profiter d’une maison. Vous rêvez vous aussi d’espaces verts en Île-de-France ? Découvrez les villes où il fait bon vivre en grande couronne !
6/ Les prix continuent de grimper malgré le COVID-19
D’après le baromètre LPI-SeLoger, le prix au mètre carré moyen en France est actuellement de 3601 euros contre 3414 en janvier dernier. Les prix ont particulièrement augmenté dans les grandes villes à l’image de Lyon, Villeurbanne, Mulhouse, Nantes, Besançon… A contrario, les prix se stabilisent à Paris.
7/ Une hausse des taux redoutée après la crise sanitaire
D’après un sondage récent, les Français sont pessimistes. En effet, plus de 60% des acheteurs envisagent une hausse progressive des taux après le confinement. 13% estiment quant à eux que la hausse sera brutale. Ainsi, ils sont moins de 30% à parier sur une baisse ou une stabilisation des taux.
8/ Le marché des bureaux s’effondre avec l’épidémie
Le marché des bureaux s’est effondré avec la crise sanitaire et la mise en place du télétravail. En Île-de-France, la demande a baissé de 40% par rapport à la même période l’année dernière.
9/ La location longue durée est privilégiée
La crise sanitaire a eu des conséquences négatives sur le tourisme. Résultat ? Les logements Airbnb souffrent de la situation. À ce titre, une agence locative en ligne (Flatlooker) a réalisé une étude comparative de rentabilité entre la location courte durée, longue durée et mixte (longue durée entre fin août et fin avril, courte durée entre fin mai et fin août). Il en résulte que la location mixte et longue durée permettraient de gagner respectivement 35% et 12% de plus que la location longue durée.
10/ Les experts craignent une nouvelle vague du COVID-19
Le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, a partagé ses inquiétudes concernant la possibilité d’une deuxième vague. Il estime le risque très probable. Ainsi, les experts immobiliers craignent de devoir subir une nouvelle baisse des transactions.