Vous souhaitez devenir propriétaire ? Vous rêvez d’acheter une maison ou un appartement en 2021 ? Bonne nouvelle ! Les conditions d’accès au crédit immobilier s’assouplissent enfin !
Crédit immobilier : des conditions d’accès limitées depuis un an
Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) avait durci les conditions d’accès au crédit immobilier fin 2019. En effet, ce dernier avait recommandé aux établissements bancaires de respecter le taux d’endettement maximal de 33% tout en évitant les crédits supérieurs à 25 ans.
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Sans surprise, ce durcissement des règles avait suscité de nombreuses réactions entre colère et indignation. Depuis, les professeurs de l’immobilier ne cessent de réclamer un assouplissement des règles. De plus, la crise sanitaire n’a rien arrangé. L’accès au crédit immobilier est devenu plus difficile que jamais pour les ménages les plus modestes.
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Cependant, un an après ses recommandations, le HCSF est enfin revenu sur sa décision.
Crédit immobilier : un assouplissement des règles
Mi-décembre, le HCSF a déclaré vouloir assouplir les conditions d’octroi du crédit immobilier. Le but ? Aider les primo-accédants et redynamiser le marché.
Toutefois, l’assouplissement reste léger. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France a déclaré à ce sujet : « Je suis prêt à proposer un ajustement limité de certains critères, mais à la condition qu’on garde clairement et fermement le cap : celui d’arrêter une dérive continue des conditions d’octroi, qui exposerait les ménages au risque de surendettement » (source : Capital).
Ainsi, les ménages peuvent désormais contracter un prêt immobilier de 27 ans et atteindre un taux d’endettement de 35%. Soit 2 ans et 2% de plus qu’auparavant. Par ailleurs, les banques détiennent le pouvoir d’accepter un dossier sur cinq qui ne remplirait pas ces conditions.
Crédit immobilier plus souple : quelles conséquences ?
Les conséquences d’un assouplissement des règles sont multiples.
Tout d’abord, de nombreux acquéreurs solvables viendront rebooster le marché.
Ensuite, le marché de l’immobilier neuf devrait connaitre un nouvel élan. En effet, la durée maximale des crédits nuisait à la concrétisation de beaucoup d’achats de cette catégorie. Un spécialiste a déclaré à ce sujet « Les projets d’achats neufs étaient heurtés avec le différé d’amortissement. Les ménages achetaient sur 23 ans au lieu de 25. »
Enfin, les dossiers particuliers auront plus de chance d’accéder à la propriété : 5% de plus auront la possibilité de contracter un crédit immobilier (source : Ouest France).
Alors, cet assouplissement raisonnable permettra-t-il réellement de redynamiser le secteur ?
Des mesures efficaces ?
Le Haut Conseil de stabilité financière pense favoriser l’accès à la propriété pour de nombreux ménages. Toutefois, les avis divergent quant à l’efficacité de ces nouvelles mesures. Stéphane Lauer, éditorialiste au Monde estime que ce léger assouplissement des règles n’est pas suffisant. En effet, d’après ce dernier, le prix au mètre carré est le seul frein réel à la propriété pour les jeunes et primo-accédants, notamment dans les grandes agglomérations. Paris en est le parfait exemple. Même si une baisse des prix est annoncée début 2021, la capitale reste inaccessible pour de nombreux ménages en quête d’un bien immobilier.
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De ce fait, assouplir certaines conditions ne redynamisera peut-être pas véritablement le marché. Ces nouvelles règles risqueraient même d’alimenter une bulle spéculative (source : Le Monde).
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