L’année 2017 s’est terminé en fanfare pour les prix de l’immobilier : un record de battu pour les transactions immobilières. Pas moins de 958 000 transactions ont été réalisées en une année. C’est-à-dire 129 000 transactions de plus que l’an dernier.
Les raisons de cette hausse ne sont pas hasardeuses. Plusieurs explications en sont la cause tels que les taux très faibles ; le taux de rotation du parc immobilier, la durée médiane de détentions des biens vendus. Cependant, la vitesse de rotation du parc de logements détenue par des tiers est tout de même inférieur à celle de la période 2000/2007.
Depuis fin 2016, on peut constater que la hausse est plus flagrante pour les appartements anciens (1,6%) que pour les maisons anciennes (1,1%). Les prix de l’immobilier suivent le marché et augmentent aussi : pour les appartements de 4,8% et de 2,8% pour les maisons.
En Ile de France, la hausse des prix de l’immobilier a atteint les 5,8% sur l’année. Lorsque l’on se concentre sur Paris, ils augmentent significativement de 7,8%. Quant aux maisons, la hausse n’est que de 2,7% pour 2017.
Le prix au m2 a atteint ses records en 2018, il est dorénavant à 9000€.
Sur la France entière, le prix moyen des appartements anciens est toujours plus faible que celui enregistré en 2011 qui était de -1%. En effet, L’ile de France est à 2,5% de plus et en ce qui concerne les maisons anciennes, le niveau du prix moyen est de -2,9%.
Le constat est là, tous les indicateurs sont à la baisse sur la France entière, les appartements anciens de -4,7% et -6,6%.
La durée des crédits à l’habitat a augmenté et atteigne 20 ans et 2 mois en 2017. Cependant la durée de détentions des biens ne cesse d’augmenter. Elle atteint 9 ans et demi pour un appartement et 10 ans et 4 mois pour une maison. En 2006, on comptait 3 ans de moins.
Source : Notaires de France.